On t’attend. Aujourd’hui J-5 et on t’attend.

J’ai marché 7 km hier. Mais on t’attend toujours.

Il y a des contractions désagréables mais après 2 heures pfft ! Et alors on continue de t’attendre. Enfin dans ces cas là je ne dis rien à Chéri, alors c’est juste moi qui continue de t’attendre.

Alors que j’ai passé les 7,5 premiers mois à avoir des contractions et à flipper, là je les souhaite. L’attente c’est pénible.

La valise est prête. Je l’ai défaite et refaite. Je me dis de plus en plus que le mini pyjama de naissance ne t’ira pas. J’ai ajouté une version grand bébé dans la valise, en t’attendant.

Chéri trouve aussi que cette attente est stressante. C’est comme voir arriver une tempête de très très loin.

Mon boulot est fait. J’ai tellement anticipé ton arrivé que je n’ai plus rien du tout, du tout, en attente. Juste toi.

Quand la nuit tombe, mon coeur bas plus vite. J’ai un peu peur et en même temps hâte. Je me concentre sur mes sensations. Combien de temps entre ces quelques contractions ?

J’attends, alors je me pose mille questions. J’ai peur que tu n’aies plus de place, j’ai peur que mes contractions inutiles t’épuisent, j’ai peur de ne pas t’aimer assez fort. T’attendre tellement, ça me fous la trouille.

Je reçois des textos, on m’engueule d’être toujours sur le pont quand on me voit. Le gens aussi en on marre de t’attendre.

Tu viens quand Alouette ? T’attendre c’est long.

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