Tu le sais je ne bosse pas normalement le vendredi. Mais depuis le début d’année j’ai déjà dérogé pas mal à cette règle. Le Baby était gardé par son arrière grand mère ou par sa Nini.

Aujourd’hui donc je bosse. Mais j’ai pas envie. Non moi j’aimerais aller jouer avec mon Baby. Sécher le boulot aller jouer profiter du Baby. Découvrir de nouvelles activités, se marrer rien que nous deux. Aller là par exemple :

Je vois bien mon Baby chou (c’est pas lui sur la photo) renifler ces jolies fleurs Légo, grimper sur les immenses chaises longues…

Et toi ça t’arrive parfois de vouloir sécher le boulot pour profiter de ton / tes enfants ?

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La vie du balcon en images, des petits bouts de nous, des instants, du quotidien.

1/ Jeux de PMI
2/ Petit cours de navigation
3/ Les ombres de Chéri et Baby
4/ La Garonne un lendemain de débordement
5/ Nouveau hobbie vider les placards de la salle de bain
6/ Un bon café au resto japonnais
7/ Petit craquage chez Cultura, avec mon premier ouvrage en crochet une corbeille en traphilo

Dimanche, jour de pluie diluvienne, s’est terminé par une bonne fièvre pour le Baby. Lundi pas mieux, RDV chez le doc et partage du baby sitting entre le Chéri et moi. Mardi tout est rentré dans l’ordre avec retour chez Nini pour le Baby et à l’agence pour nous. Mardi soir la Garonne a débordé et léchouillé les pieds de l’agence. Aucun dégât et mercredi tout était rentré dans l’ordre. Jeudi c’était la Saint Valentin. Ce n’est pas une fête à laquelle nous attachons beaucoup d’importance mais ma soeur S. était volontaire pour garder Baby alors… Alors ce Baby nous a refait une poussée de fièvre qui nous a coupé dans notre élan, on a fini la soirée autour d’une pizza ! Soirée loose n’est-ce pas. Vendredi matin Baby n’avais plus rien. On a glandouillé tous les 2 à la maison entre aspi et jeux. Puis après-midi studieux avec ma soeur M. pour l’aider sur la partie questionnaire de son mémoire de fin d’étude d’Assistante sociale. Samedi grand beau soleil qui m’a mis de bonne humeur comme je te le disais ici. Du coup on a tous foncé en ville déj un bento délicieux au Café Japonnais avec Léti. Le Baby a reçu un très joli livre. Et on a profité d’une grande balade revigorante tous ensemble sur les quais. Pour bien finir la semaine j’ai embarqué le Baby chez Cultura pour lui acheter ses premiers crayons. Et on est revenu avec 4 rouleaux de masking tape, 2 crochets, un bouquin de crochet et les croyola baby.  Une semaine avec du pire et du bon quoi !

Et pour vous, c’était comment ?

Sur une idée originale de Miss James les « Bits + Pieces », découverte sur le blog de Marjoliemaman. Je réponds à l’invitation de Madame parle avec cet article.

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J’ai récemment découvert la marque Biologix. J’aime bien essayer les marques qui naissent dans ma région. Le Baby a eu la chance de tester les produix. Et ça lui a plu.

Biologix ce sont des petits encas bios pour les enfants à partir de 10 mois.  Biologix c’est aussi une marque un peu folle qui met des X partout !

Le produits Biologix ont un but avoué, proposer des produits honnêtes (on sait vraiment ce qu’il y a dedans coucou les lasagnes), cohérents (valorisant notre patrimoine agricole) et adaptés (aux petits becs ).

En général je préfère éviter que le Baby grignote entre les repas. Mais là c’est du bio, du local, du choisi avec amour alors… Et puis le Baby mange souvent un petit biscuit le matin. Autant que ce soit vraiment sain. Et j’ai goûté c’est vraiment une tuerie c’est petits Biscuix. En revanche les petites barres de fruits c’est moi qui les ai mangé puisque j’avais l’âge (à partir de 3 ans). Du fruit et rien d’autre, vraiment bon.

Niveau « salé » j’ai eu du mal à savoir quand proposer. Parce que le Baby boit pas encore l’apéro tu vois contrairement à ses parents. Et puis j’avais peur que ce soit très salé. Mais ce n’est pas le cas. Alors je me suis servie des petits encas pour compléter les féculents pour certains repas. Et le Baby a aimé. C’était vraiment un plaisir de le regarder découvrir toutes ces nouvelles textures ! Et pour lui aussi d’ailleurs.

Au balcon on est convaincu. On en reprendra !

C’est important pour toi de nourrir ton bébé local et bio ? Tu connaissais Biologix ?

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On m’a toujours appris que la moindre des politesses c’est de saluer quelqu’un quand tu le croises.
Dans mon ancienne vie parisienne c’était facile j’habitais une petite copropriété, je croisais le cuisinier du resto au bout de la rue chaque matin, et ma coiffeuse 3 fois par semaine, la boulangère à chaque baguette…  A coup de « bonjour », « ça va et vous ? », et autres commentaires sur le temps je rejoignais l’anonymat de mon tram ou mon métro . J’existais dans mon quartier. Perso je trouvais ça sympa. dans un lieu où tu passes souvent genre bureau / dans ton quartier / dans ta rue / sur ton palier… Bref un minimum de gens que tu seras amené à côtoyer un jour ou l’autre.

Juste si tu trouves que ce que je viens d’écrire ci-dessous est bizarre dis le moi hein !

Bon moi je voudrais que mon fils soit courtois et poli alors j’essaie de l’être moi-même. Mais depuis que je suis à Bordeaux c’est très, très compliqué.
Déjà je salue mes voisins et les gens de la résidence quand je les croise. Pas eux. Enfin la grande majorité ne répond pas. Je ne sais pas de quoi ils ont peur. Ils penses que ça les engagent à  nous inviter à boire l’apéritif ? Sans blague !

Le problème c’est que les gens qui ne me répondent pas me mettent en rage.  Mais quand je dis rage, je pèse mes mots, tu vois. Donc la dernière fois j’ai arrêté de me contrôler. On quittait la maison en famille direction la nounou du Baby puis l’agence, donc pas en mode papotage. Une dame d’un certain âge promène son chien dans la cours. Je la vois, elle me voit. Je lance un joyeux bonjour ! Et elle, non, elle feint de n’avoir rien ; vu rien entendu. Je réitère un peu plus fort. Elle continue à nous nier. Et là mon caractère de scorpion se révèle. Je m’arrête et gueule littéralement BONJOUR ! Autant te dire que la dame de s’y attendait pas (le Baby non plus). Elle a sursauté, joué celle qui ne nous avait pas vu et répondu. Et moi je suis partie défoulée avec mes hommes. L’un (Baby) un peu surpris, l’autre explosé de rire.

Non mais quand même, un p’tit bonjour, ça coûte rien MERDE ! Non ? Pas d’acc ?

Illustration empruntée à Chichi de Chichi le Blog

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Dans une vie de parents il y a des challenge qu’il faut absolument surmonter. Les missions varient selon les parents, les familles, les traditions… Je t’ai déjà parlé ici de la difficulté de moucher son bébé.  C’est une galère qui dure grosso modo tout l’hiver et aussi le reste du temps. Pour moi c’est bon, le mouchage avec mon ami l’aspi-morve est devenu la routine.

Ca faisait un moment que je n’avais pas réussit une nouvelle étape. Mais hier j’ai à nouveau performé. Oui oui. Comme ça sans prévenir j’ai réussit mon plus gros challenge du moment. J’ai changé le Baby en entier dans le noir. C’est pas trop la classe ça ?

Voici comment ça c’est passé :
Il est autour de 2h du matin, le Baby râle puis se rendort, râle puis se rendort, … depuis un petit moment. Je connais. Mais je suis si bien au chaud sous ma couette. Le Baby râle plus fort il risque de réveiller le Chéri qui ronflotte tranquille endormit. Je fonce dans la Baby chambre. Je le savais on a une jolie fuite de pipi, le Baby est trempé. Trempé, mais à moitié endormit. Et c’est là que je deviens exceptionnelle. Je préviens le Baby que je vais le changer et commence par défaire le bas de la gigoteuse, le bas du pyj’. Hop liniment + coton. Déscratchage de couche, linimentage. Je remets la couche. Pff pff surtout  respirer profondément, pas le moment de perdre son souffle ! Le Baby reste calme.
Là ça se corse, il faut le déshabiller entièrement. Passage en position assise, le Baby se blottit contre moi. Phase critique, Baby tout nu, mais pas le temps pour lui de s’en apercevoir il a déjà son body autour de la tête, un bras, l’autre. Souffle, souffle, SOUFFLE ! On enchaîne bras du pyj’, Baby toujours blottit. Hop boutonnage du dos. Passage allongé. Re-phase critique, il ne faut pas oublier de se pencher pour continuer de réchauffer Baby. Jambe droite, jambe gauche. On touche au but. La phase finale se passe avec le Baby dans les bras, mode câlin ON. Boutonnage des dernières pressions. Enfilage d’une gigoteuse sèche. Bisous bisous. Dépôt du Baby sur sa peau d’agneau. Zippage de la gigoteuse. Bisous bisous je t’aime bonne nuit. Evacuation de la chambre. Le Baby ne bronche pas.

Danse de la joie, saut périlleux et notes du jury : 10/10/10.

BOUM médialle d’or !

Je me recouche. Je me sens forte. Je suis une mère formidable. Et là je vais dormir comme mon Chéri qui n’a même pas entrouvert un oeil ! Mais j’ai mal au dos à force de m’être penchée pour que Baby n’ait pas froid. Et je suis complètement réveillé rapport à l’adrénaline du succés.

Conclusion : j’ai mis 3 plombes pour me rendormir mais ça valait trop le coup !

Chuis prête pour un nouveau challenge parental !!! Et toi ?

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